Y a-t-il dans l’homme des fonctions qu’il ne puisse pas déléguer ?
Abstract
Les prothèses qui visent à compenser un membre absent ou un organe défaillant deviennent de jour en jour plus perfectionnées, notamment en termes d’interfaçage avec le corps (muscles et système nerveux). Dans certains cas, les exosquelettes par exemple, sont explorées des applications qui visent non plus seulement à réparer des fonctions, mais à en augmenter les capacités, voire à en créer de nouvelles. Mais en déléguant ainsi ses fonctions, n’est-ce pas en réalité à une opération de soustraction que se livre l’être humain ? Y a-t-il alors dans l’homme des fonctions qu’il ne puisse pas déléguer ?